Formations Accompagnement

Agir dès la petite enfance pour semer l’égalité

Chez Graines d’Égalité, nous croyons qu’il est essentiel d’agir dès les premières années de vie pour construire une société plus juste et plus respectueuse. Spécialisés dans la prévention des violences, notamment sexuelles, et la promotion des relations égalitaires, nous accompagnons les professionnel·les de l’enfance — crèches, écoles maternelles, accueils périscolaires et extrascolaires — grâce à une approche complète, concrète et adaptée aux réalités du terrain.

Structures petite enfance, périscolaire et extrascolaire

Notre accompagnement débute par un diagnostic global de votre structure. Il s’agit d’analyser les pratiques professionnelles, l’aménagement des espaces, le matériel mis à disposition des enfants et l’organisation des activités quotidiennes. Cette analyse fine permet de formuler des propositions cohérentes et réalistes pour favoriser l’égalité, prévenir les violences et améliorer le bien-être de tous. Chaque diagnostic donne lieu à un plan d’action sur mesure, élaboré en lien étroit avec les équipes.

Nous proposons également des formations à destination des professionnel·les de l’enfance. Ces temps permettent d’approfondir les notions d’égalité, de consentement, d’empathie ou encore de développement affectif et sexuel de l’enfant, tout en offrant des outils simples et directement utilisables dans la pratique. Des interventions peuvent également être proposées auprès des enfants, avec des approches adaptées à chaque tranche d’âge, pour encourager des relations respectueuses, coopératives et non violentes.

Au-delà des effets immédiats, notre démarche vise des transformations durables au sein des structures accompagnées. Nos interventions contribuent à apaiser le climat relationnel, à renforcer la sécurité affective et émotionnelle des enfants, et à améliorer la qualité des interactions au quotidien. Elles participent aussi à la montée en compétences des professionnel·les, qui se sentent plus légitimes, outillé·es et engagé·es. À terme, cela favorise une plus grande stabilité des équipes et renforce l’attractivité des structures, tant pour les familles que pour les futur·es professionnel·les. Enfin, les relations avec les parents gagnent en fluidité et en confiance, grâce à une approche partagée de l’éducation et du respect de chacun·e.

📩 Pour une offre personnalisée ou un devis, n’hésitez pas à me contacter ! 

Pourquoi pas d'intervention en milieu scolaire ?

Depuis la rentrée 2025, les nouveaux programmes de l’Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) précisent clairement le rôle des enseignants dans le premier degré.
 

👉 Selon la FAQ officielle du Ministère de l’Éducation nationale, ce sont désormais les professeurs des écoles qui assurent seuls ces séances, sans intervention de partenaires ou d’associations extérieures.

« Dans le premier degré, les professeurs des écoles prennent en charge les séances d’éducation à la vie affective et relationnelle, sans l’intervention de partenaires ou d’associations. » (FAQ EVARS, 2025)

Ce que cela signifie concrètement

• Les associations et acteurs historiques de la prévention, qui intervenaient depuis des années dans les écoles, ne peuvent plus proposer d’animations en classe.

• Les enseignants peuvent toutefois s’appuyer sur les personnels sociaux ou de santé de l’Éducation nationale, qui restent habilités à intervenir en appui.

• Toute intervention extérieure ne peut avoir lieu qu’en présence de l’enseignant responsable de la classe.
  
  

Les arguments avancés par l’Éducation nationale

Après échanges avec un personnel de l’institution ayant participé au séminaire national de présentation des nouveaux programmes, deux raisons principales ont été données :

1. Renforcer la compétence des enseignants : les professeurs vont être formés spécifiquement pour prendre en charge l’EVARS, seuls ou accompagnés des personnels de santé de l’Éducation nationale.

2. Rassurer les familles : l’objectif affiché est d’obtenir une meilleure adhésion parentale, en limitant les « débordements » qui auraient eu lieu lors de certaines interventions extérieures (sans précision sur leur nature).
   
   

Une réalité contrastée

Cette évolution ferme donc la porte à des intervenants spécialisés, qui apportaient jusqu’ici leurs compétences, leur expérience et des outils pédagogiques précieux.
C’est une mauvaise nouvelle pour les associations, mais aussi pour de nombreux enseignants qui se retrouvent privés de ce soutien.

✨ Chez Graines d’égalité, je choisis donc de concentrer mes efforts sur la création de ressources pédagogiques, outils pratiques et formations à destination des professionnel·les, afin de les accompagner dans cette mission essentielle.